« J’habitais alors dans Paris, et je cherchais mon nom musical. Je savais que cela allait venir de soi.
Ce jour-là j’étais assise sur un banc, et soudain une mouette passa au-dessus de ma tête avec force cris et exclamations ! Que me voulait-elle ? Je le lui ai demandé… et cette voix intime en moi, a répondu : « Tu l’as écrit, dans ta chanson MyShell ! Tu as écrit And I become the laughing seabird. » C’était aussi simple que ça. J’ai alors donné le titre And I become… à mon premier album, quoi de plus évident aussi, puisque par lui, je devenais Laughing Seabird. Chiche, on dirait que je suis cela… que j’ai cette liberté d’oiseau, qui plonge et prend de la hauteur, qui semble toujours libre, qui chante et rit… On dirait que chanter me fait m’envoler… et c’est vrai : chanter me sauve et me rapproche toujours plus du grand mystère qui réside dans l’évidence… »
La musique de Laughing Seabird, à fortiori en concert, rappelle ces expériences où l’on va décoller, individuellement et collectivement. Voyager, s’imprégner d’une énergie émouvante et rémanente.
Fruit d’un apprentissage patient, opiniâtre et d’une forte nécessité intérieure, l’ouvrage de Céline est devenu un défi personnel, un remède, et un appel inévitable. Il y est question de guérison, de rompre avec le connu, de provoquer l’insu et d’escamoter nos programmations. De nous créer autrement et d’ouvrir les portes de nos perceptions pour accéder à… la Transformation.
Admirateurs depuis l’adolescence des Beatles, Paul McCartney, Led Zeppelin, The Pink Floyd, Crosby, Stills, Nash and Young, Peter Gabriel, Sting … Céline et Manu (Emmanuel Heyner) ont trouvé là une complicité. Leur travail puise également dans de nombreuses autres inspirations. L’influence celtique notamment est dans l’ADN de Céline de par ses origines bretonnes et son attachement à cette culture qui réunit tous les âges, en des moments emprunts d’une communion libératrice.